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Les sénateurs ont commencé le 17 janvier l’examen, en commission des Affaires sociales, de la proposition de loi « Bien vieillir » adoptée en première lecture par les députés fin novembre. Une version recentrée du texte est ressortie de cette commission. Les sénateurs ont supprimé 31 articles parmi lesquels celui instaurant une conférence sociale de l’autonomie, la consécration du droit à la vie affective et sexuelle des résidents, la présence d'un référent prévention en établissement ou encore l'obligation pour les Ehpad privés commerciaux de réserver une part de leurs bénéfices à l'amélioration des conditions d'hébergement et d'accueil. La commission a par ailleurs adopté des amendements visant à territorialiser le pilotage des politiques de soutien à l’autonomie, à renforcer le droit de recevoir de la visite en établissement ou encore à clarifier les dispositifs de prévention. Le nom de la loi a également été modifié et devient la « proposition de loi portant diverses mesures relatives au grand âge et à l'autonomie ». Le texte sera examiné en séance publique à partir du 30 janvier mais les regards des parlementaires sont désormais davantage tournés sur la future loi de programmation pluriannuelle pour le grand âge promise par le Gouvernement Borne, et qui doit permettre de déployer une ambition plus forte que la proposition de loi Bien vieillir pour le Grand âge. Les LDS déplorent l’absence de mesures visant à mobiliser les professionnels de ville dans la prise en charge du Bien vieillir et appelle le Gouvernement à travailler avec les organisations représentatives des libéraux pour construire une loi de programmation plus ambitieuse.