Alors que les sages-femmes demandent l'ouverture de nouvelles négociations conventionnelles avec la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) depuis juin 2024, la colère monte au sein de la profession. Depuis le 1er février, un mouvement de boycott a ainsi été lancé par les organisations de sages-femmes sur les bilans de prévention et sur le dispositif Handigynéco, afin d'obtenir l'ouverture de nouvelles négociations conventionnelles et la revalorisation de certains actes similaires à ceux qui figurent dans la nouvelle convention médicale. Les sages-femmes réclament par ailleurs une adaptation d’indicateurs liés au zonage démographique, sans oublier le sujet de la valorisation de la permanence des soins ambulatoires et du nouveau décret qui ouvre un appui des sages-femmes à cette mission.