Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, présenté le 10 octobre en Conseil des ministres, sera débattu en séance publique à partir du 28 octobre. Le projet de texte suscite des réactions mitigées chez les Libéraux de Santé (LDS), qui voient dans ce texte à la fois des opportunités pour le système de santé mais aussi des points de vigilance. Dans un contexte de crise budgétaire, les LDS rejoignent la volonté du Gouvernement de miser sur l’efficience et la pertinence, domaines dans lesquels les soins de ville libéraux ont fait leurs preuves. Pour cela, la seule inscription du financement des accords conventionnels signés en 2024 dans le PLFSS 2025 ne suffira pas. Réformer le système de santé pour de bon, serait sans nul doute le moyen le plus efficace de surmonter durablement les difficultés actuelles pour répondre aux besoins de santé des Français. Mais ce PLFSS comporte aussi des points noirs. La capacité donnée au directeur de la CNAM de décider unilatéralement des baisses tarifaires, pourtant abandonnée en 2021, fait son retour. C’est clairement une atteinte au pacte conventionnel. Les LDS expriment également des réserves sur le transfert de charges aux complémentaires santé et l'ajout de contraintes administratives pour renforcer la pertinence des prescriptions. Face à ces enjeux, les Libéraux de Santé entendent à participer activement aux discussions, et appellent le gouvernement et les parlementaires à se saisir de leurs propositions pour optimiser les soins de ville. Lire le communiqué