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Un premier faux-pas du ministre de la Santé. L’Arrêté traduisant les mesures de la mission flash sur les urgences et les soins non programmés, paru mardi 12 juillet au Journal officiel, inquiète les Libéraux de santé. Les dispositions rendues par le désormais ministre de la Santé et de la Prévention François Braun à la Première ministre, était pourtant pleines de promesses. Pour répondre rapidement aux difficultés d’accès aux soins qui se profilent cet été, le Dr Braun recommandait notamment de « simplifier radicalement pour l’été la mise en application des protocoles de coopération entre professions de santé sous coordination médicale dans les territoires fragiles ». Attachés à la coordination et l’interprofessionnalité, les LDS ont naturellement soutenu cette mesure. Mais le Gouvernement a fait le choix de cantonner la simplification des protocoles aux « professionnels de santé exerçant dans le cadre d’une communauté professionnelle territoriale de santé ». Alors qu’il faut faire face à une situation d’urgence inédite, elle exclut les autres formes de coordination. Cette décision, même temporaire, balaye le socle des accords interprofessionnels pris avec l’Assurance maladie, qui reconnait la pluralité des formes de la coordination et de la coopération.

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