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Les Libéraux de santé (LDS) ont pris acte de l’adoption en dernière lecture par les députés du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. S’ils saluent l’aboutissement du processus parlementaire, ils estiment toutefois que le texte reste très en deçà des enjeux auxquels le système de santé est aujourd’hui confronté.

Pour les LDS, le PLFSS 2026 apparaît comme un « pis-aller » qui ne répond ni aux défis structurels du système de santé ni aux attentes des professionnels et des patients (lire le communiqué). L’Ondam, pourtant revu mécaniquement à la hausse, demeure insuffisant pour couvrir les besoins réels et continue d’entretenir un déséquilibre durable entre les investissements consacrés aux établissements de santé et ceux alloués aux soins de ville

Les Libéraux de santé accueillent néanmoins positivement l’abandon des contraintes envisagées sur les négociations conventionnelles interprofessionnelles dans le cadre du projet France Santé, ainsi que de la suppression de l’article 24, qui aurait permis au directeur général de l’Assurance maladie de baisser unilatéralement les tarifs de certains actes jugés trop rentables. En revanche, les LDS alertent sur les dérives introduites par les articles 26 ter et 26 quater, qu’ils qualifient de « détournement conventionnel ».

Autre point de crispation : le déremboursement des prescriptions émanant de médecins exerçant en secteur 3 ainsi que les mesures de pénalisation prévues à l’encontre des professionnels de santé en cas de non-utilisation du Dossier médical partagé (DMP).

Les Libéraux de santé entendent désormais consacrer les prochains mois, jusqu’aux échéances présidentielles, à la construction de solutions opérationnelles pour moderniser le système de santé.