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Le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 poursuit depuis lundi 13 novembre semaine son parcours parlementaire au Sénat. L’usage du 49-3 sur l’ensemble du texte en première lecture à l’Assemblée nationale a écourté les débats et n’a pas permis d’améliorer ce projet de loi que les LDS avaient jugé décevant et source d’inquiétude pour l’avenir du système de santé. Le PLFSS 2024 ne tient pas compte de l’inflation ni des besoins croissants liés à l'évolution démographique. Il interroge aussi sur les engagements financiers des futures négociations conventionnelles, notamment pour les médecins et pharmaciens. L’examen du texte par les sénateurs aurait été l’occasion de rabattre les cartes et d’investir sur les soins de ville. Cependant, un amendement vient renforcer les inquiétudes des LDS. Celui-ci prévoit que « les conventions professionnelles conclues entre l'Assurance maladie et les professionnels de santé prévoient les conditions dans lesquelles la rémunération des professionnels peut être modulée selon deux critères : d'une part, leur degré d'utilisation du dossier médical partagé (DMP) et, d'autre part, leur participation à l'effort de maîtrise des dépenses d'assurance maladie et aux mesures destinées à garantir la pertinence des soins ». Cette proposition de « modulation tarifaire » est inacceptable pour les LDS. Elle affiche une des parlementaires de prendre la main sur le contenu même des conventions des professionnels de santé. Les Libéraux de Santé appellent les sénateurs à privilégier le dialogue constructif avec les acteurs du secteur et à rejeter cet amendement..

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