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Après deux rapports consacrés à la gestion des ARS en octobre dernier, la Cour des comptes a rendu public en février un nouveau rapport consacré cette fois-ci aux URPS. Dans les deux cas, la Cour dresse un bilan à charge du fonctionnement de certaines structures régionales voulues par la loi HPST. Si les Libéraux de Santé partagent le constat d’une définition insuffisante des missions et des objectifs de ces structures, les LDS ne partagent pas les conclusions de la Cour des comptes consistant à placer les URPS sous la tutelle des ARS ou de supprimer, purement et simplement les URPS de certaines professions. Les LDS s’étonnent par ailleurs que la Cour des Comptes propose de marginaliser les élus syndiqués des URPS, plutôt que d’envisager les moyens d’asseoir une gouvernance efficiente. Pour les LDS, la gestion exclusive des URPS par les syndicats représentatifs, selon des modalités pouvant sans doute être simplifiées, constitue un élément clé de la démocratie sanitaire qui ne doit pas être remis en cause de quelque manière que ce soit.

Les Libéraux de Santé, qui saluent l’engagement des professionnels de santé qui animent les URPS, sont convaincus de la nécessité d’un échelon régional pour déployer les politiques nationales en lien avec son objet social mais jugent nécessaire d’améliorer l’organisation régionale de la santé afin de la rendre plus opérationnelle et agile dans un esprit de mission, autour d’objectifs clairement définis, tant pour ce qui concerne les ARS que pour les URPS. Les LDS appellent le gouvernement à ne pas reconduire les erreurs du passé en matière de régionalisation en agissant avec précipitation, au risque de vivre un nouveau conflit avec les professionnels libéraux de santé.

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