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Le déficit de la Sécurité sociale continue de se creuser. Pour 2025, il est désormais estimé à 22,1 milliards d’euros, un niveau inédit en dehors des périodes de crise. Face à cette dérive, le Premier ministre a enclenché une vaste séquence de réflexion destinée à identifier des solutions de redressement des comptes de la Sécurité sociale à court et moyen termes.

Trois instances ont été officiellement saisies le 5 mars dernier : le Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie (HCAAM), au sein duquel siègent de nombreux membres des Libéraux de santé, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) et le Haut Conseil du financement de la protection sociale (HCFIPS). Leur mission : établir un diagnostic partagé des causes du déficit, proposer des pistes de rétablissement des comptes et bâtir des scénarios concrets de redressement pour l’ensemble des branches de la Sécurité sociale. Les travaux s’inscrivent dans le cadre de la préparation des projets de lois de finances et de financement de la Sécurité sociale pour 2026, déjà lancée au sein du gouvernement. Les contributions des trois conseils sont attendues pour le 1er juin.

Les délais sont serrés, mais les sujets sont bien connus. Depuis plusieurs années, ces hautes instances ont produit des analyses approfondies et formulé de nombreuses propositions. Il s’agit désormais de les articuler dans une perspective commune, au service d’un objectif : retrouver une trajectoire soutenable pour les finances sociales.

François Bayrou a par ailleurs confié au CESE (Conseil économique, social et environnemental) ainsi qu’aux CESER (Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux) la mission d’organiser un débat national autour du modèle social français.

Les Libéraux de santé feront entendre leur voix dans ces différents travaux et seront au rendez-vous pour être force de propositions.