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Les Libéraux de santé ont suivi avec intérêt la nouvelle composition du Gouvernement et saluent les nominations de Gabriel Attal comme Premier ministre et Catherine Vautrin comme ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités. Les LDS prennent au mot le Premier ministre qui a annoncé le cap de son mandat. Face aux défis énormes qu’affronte notre système de Santé, les professions libérales de santé aspirent à « de l’action, de l’action, de l’action » et plus encore ; ils attendent « des résultats, des résultats, des résultats » en ville autant qu’à l’hôpital (lire le communiqué). Le nouveau Premier ministre a annoncé un investissement de 32 milliards d’euros supplémentaires pour la Santé et l’hôpital sur les cinq prochaines années. Il a également promis que le prochain PLFSS serait un « budget historique pour l’hôpital public ». Les LDS rappellent que les soins de ville libéraux souffrent, eux aussi depuis plusieurs décennies, d’un sous-investissement responsable des difficultés d’accès aux soins actuelles qui mérite d’être corrigé. C’est pourquoi, ils ont appelé le Premier ministre à se mobiliser aussi sur les soins de ville et à préciser le niveau des investissements qu’il prévoit sur ce secteur (Lire le communiqué).

A la suite du remaniement le Président de la République, Emmanuel Macron, a dévoilé devant la presse la feuille de route le 16 janvier. Concernant la santé, il a fait part de son souhait de « mettre fin au scandale » des déserts médicaux, avec pour objectif régulariser un certain nombre de médecins étrangers. Il a renouvelé son opposition à la régulation de l’installation des médecins, et plaidé pour une nouvelle organisation de l'offre de soins avec, comme l'une des solutions avancées, le recours plus large aux paramédicaux. Le Président veut également « débureaucratiser notre santé », en les services des ARS afin d’alléger la charge administrative des professionnels de santé libéraux.

Pour les LDS, ce nouveau cap ne doit pas occulter les nombreux dossiers ouverts par le précédent gouvernement, notamment avec les négociations conventionnelles des médecins et des pharmaciens, la refonte des métiers paramédicaux qui doit aboutir à une loi sur la profession d’infirmier, le développement des outils de la coordination des soins, la mise en œuvre de la prévention, la prise en charge du grand âge, la fin de vie et la sécurité des soignants. Les chantiers devront être menés à leur terme dans le cadre du dialogue et de la co-construction avec les syndicats représentatifs.