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À l’occasion du premier bilan en matière de lutte contre les fraudes, dévoilé par le Premier ministre Gabriel Attal le 20 mars, ce dernier n’a pas hésité à pointer du doigt une fois de plus les professionnels de santé. « En la matière, il faut accepter de briser un tabou, a-t-il affirmé, affirmant que la fraude est « dans sept cas sur dix à l’initiative d’un professionnel de santé, par la surfacturation ou la facturation d’actes fictifs ». Les LDS se positionnent naturellement du côté du gouvernement dans le cadre de ce plan de lutte contre la fraude sociale et partagent la nécessité de sanctionner sévèrement les fraudeurs intentionnels. Toutefois, les LDS tiennent à rappeler une nouvelle fois qu’il est impératif de distinguer les erreurs commises par certains professionnels de bonne foi, des cas de fraudes volontaires à grande échelle, commises notamment dans des établissements dirigés par des non professionnels de santé. Les LDS ont ainsi regretté les propos stigmatisants prononcés par le Premier ministre qui, dans sa prise de parole, n'a pas fait cette distinction. La semaine passée dans une interview aux Échos, Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de l'Assurance Maladie, s’est dit prête à mieux reconnaître les erreurs de « bonne foi » reconnaissant que la grille des actes, notamment chez les infirmiers et les médecins, est complexe et donne lieu à des situations « peu claires ». Les LDS attendent des actes sur ce dossier.

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